Racisme linguistique en augmentation ... Danger !

Publié le par Daive

 

Il y a quelques mois, à Linkebeek en périphérie bruxelloise, une affaire avait secoué les Belges. En plein coeur de la crise politique, une plaine de jeux avait été refusé à des enfants francophones sous prétexte qu'ils ne parlaient pas bien néerlandais et que c'eût été dangereux. Nous pensions que ce genre de chose n'arrivait qu'en Flandre (et spécialement dans le Brabant). Que nenni.
 
Une jeune néerlandophone de 10 ans a eu la même mésaventure en Wallonie. On lui a refusé l'accès à un stage de voile car elle ne parlait pas français. La jeune Claudia n'en était pourtant pas à son premier stage de voile (mais son troisième en Wallonie). Le Père de la petite Carole a donc téléphoné au directeur de l'ADEPS qui a accepté l'inscription de la petite fille mais, celle-ci à dû repasser un autre test ... La famille est choquée.

Est-ce du racisme linguistique ? Juste de la bêtise ?
stupidity ? En tout cas, le premier cas, comme le second, n'arriverait jamais à l'étranger ... signe du malaise linguistique en Belgique.

Dit verhaal doet me denken aan dit in Linkebeek wanneer een franstalige kind kon niet in een speeltuin gaan omdat hij geen nederlands sprak. De monitor had dezelfde reden gebruiken : veiligheid. Ik denk dat het niet zou gebeuren in het buitenland.

L'article de la Gazet Van Antwerpen :
Article complet
ici


 

Een Nederlandstalig meisje van tien dat al voor het derde jaar op rij een zeilstage in Wallonië volgt, werd vorige week plots geweigerd. Reden? Ze kent onvoldoende Frans en vormt dus een gevaar op het water.

(...)

Frans leren

“Omdat ik ze ook in hun vrije tijd op een speelse manier wil laten kennismaken met de Franse taal, stuur ik ze als intern op zeilstage naar Wallonië.”

“Haar oudere broers doen dit al langer, maar Claudia, de jongste, startte twee jaar geleden met een zeilstage in Seneffe in een centrum van Adeps, de Waalse tegenhanger van Bloso. Dat Claudia Nederlandstalig was en op dat ogenblik nog maar één jaar Frans op school had gehad, was geen bezwaar”, benadrukt Karel Ramaekers.

(...)
“Mijn dochter werd plots voor een bazige man gebracht die haar vragen in het Frans begon te stellen. Hij deed dat op zo’n weinig pedagogische manier dat Claudia niets meer kon uitbrengen en in snikken uitbarstte. Conclusie: ze kent onvoldoende Frans.”
Zwarte motorboot

“Het kan toch niet dat men Claudia tot dan toe altijd heeft aanvaard én zelfs een zeilbrevet heeft gegeven, en dat ze nu plots een veiligheidsrisico op het water vormt omdat ze het Frans onvoldoende beheerst?

(...)

Karel Ramaekers riep de directeur van het centrum erbij. Die ging akkoord om Claudia toch in te schrijven. Maar dinsdag werd het tienjarige meisje tijdens het zeilen door een zwarte motorboot van het water geplukt voor... een nieuwe test.

(...)

Sabine Deman

Publié dans Attention - dangereux

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
E
<br /> <br /> Mes enfants, au néerlandais plus scolaire que réel, ont fait régulièrement des stages au bloso, en dépit de leur wallonitude pur sucre. Windsurf, athlétisme, sport aventure. Cela n'a pas posé de<br /> problèmesa vec l'adminastration Bloso mais parfois avec certains autres jeunes stagiaires. J'estime pourtant qu'il est positif pour eux pour eux de se plonger dans l'autre culture de notre pays.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
Je trouve l'idée de Vanstichel hilarante : refédéraliser le sport ! Parce que ça va changer quelque chose ? Qu'une activité relève du fédétal ne donnera pas du jour au lendemain une répartition du personnel 60/40 entre néerlandophones et Wallons. Pour exemple, la police dépend du ministère fédéral de l'Intérieur, et pourtant les policiers en Wallonie ne sont pas à 60% néerlandophones, on peut même douter qu'ils parlent néerlandais couramment.
Répondre
O
Je ne puis être que d'acord avec les intervenants précédents.Il y à un monde de différence entre interdire une pleine de jeux aux non flamands comme à Linquebeek et limiter l'accès à certaines activités pour raison de sécurité.Il me semble avoir lu que la gamine avait pu passé plusieurs brevets sans problèmes puisq'elle était acompagnée d'un moniteur, ici il s'agissait du brevet suivant ou elle étais suposée naviguée seule à bord, le moniteur restant à distance.<br /> Une fois de plus la flandre, au lieu de s'occuper de sa poutre, cherche absolument à trouver une paille chez les autres.<br /> Ce mode de fonctionnement est partagé par l'ensemble du corps social flamand.
Répondre
S
Je ne peux que suivre les commentaires et arguments de Youri, pour avoir recueilli le témoignage de ces personnes (celles là qui ont eu une mauvaise expérience à Nieuport), ils y allaient bel et bien avec la certitude que le moniteur était billingue ... Il l'était, mais il n'a pas voulu dispenser le cours en français.P.S. @l'auteur : La nouvelle version du blogue est très jolie ;-)
Répondre
Y
Bien d'accord: chacun est libre d'aller où il veut mais doit en assumer les conséquences. En séjour en Turquie il vous est possible de prendre des cours aussi. Mais je doute qu'on vous y autorise si vous ne parlez pas le turc (voire l'anglais)Je rappelle que le couple francophone avait reçu TOUTES les assurances que les cours à Nieuport étaient bilingues. D'ailleurs, le site de cette organisation est bilingue.  S'ils n'avaient pas eu ces assurances, ils ne se seraient certes pas inscrits.Plainte a été déposée.En ce qui concerne la gamine flamande, je persiste à penser qu'il y a plus de risque de "lacher" un enfant inexpérimenté sur un plan d'eau (chavirage, noyade, coup de bome....) que de le laisser faire du tobogan ou de l'escarpolette.Imaginez un drame: comme en 14-18, on pourrait encore nous reprocher de ne pas avoir compris les ordres......ce qui s'est passé à Nieuport est inqualifiable.ce qui s'est passé en Wallonie relève de la plus élémentaire prudence.
Répondre